Dimanche 04/10: Duna park-Sombor (78,5km)

Publié le par Ange

A 6h le réveil sonne. Il fait très froid de si grand matin (en tout cas c’est ce qu’il nous semble). Il n‘y avait aucun nuage durant la nuit. Nous prenons le petit déjeuner sous la tente et ce n’est que bien emmitouflés que nous sortons de la tente. Nous profitons de la luminosité du jour naissant, de la beauté du ciel encore un peu rougeoyant, tout en démontant le camp.

 

Lorsque nous démarrons, vers 8h15, je suis habillée d’un short, un pantalon de pluie, un top, une chemise courte manche, 2 polaires, ma veste de pluie, un genre d’écharpe en polaire, mon bonnet péruvien et des gants!!!

 

Il fait froid mais c’est très agréable de rouler en début de journée dans le calme du parc.

 

Avant 10h nous sommes à Baja, dernière «ville » avant la frontière, de là il nous reste un peu plus de 30km avant d’être en Serbie. Ce n’est qu’après 11h que nous en repartirons, sous un grand soleil, je suis maintenant en short et top (et j’ai fort chaud!).

 

Pressée d’arriver en Serbie je ne cesse de repousser la pause de midi mais c’est quand même en Hongrie que nous nous arrêtons à 13h pour manger.

 

Quelques km après avoir repris la route nous arrivons à la frontière. Côté hongrois simple contrôle des passeport. Côté Serbe on nous appose le tampon et prend une copie de nos passeport. On évite la fouille.

 

Enfin nous y sommes! Dès le passage de la frontière les voitures se font plus vieillottes, les gens ont l’air plus curieux et plus souriants. C’est de bonne augure (sauf pour nous poumons qui n’apprécient guère les bonnes bouffées d’air prises après le passage de certaines lada, yugo et autres vieilles voitures).

 

30 km après avoir passé la frontière nous arrivons à Sombor. Nous cherchons le bureau d’information touristique pour y obtenir la liste des hôtels, pensions et chambres chez l’habitant, malheureusement celui-ci est fermé le dimanche (et de toute façon fermé à 15h les autres jours).

 

Un homme parlant anglais propose de nous aider. Il nous raconte qu’il a beaucoup voyagé dans le monde entier, qu’il sait à quel point il peut être important en voyage de rencontrer des gens de bonnes volonté et qu’il essaie donc d’en être un. Il téléphone à gauche et à droite, demande des infos aux chauffeurs de taxis, nous obtiens une adresse de chambre chez l’habitant et nous y emmène, tout en nous montrant 2 hôtels sur le chemin pour le cas où ça ne nous conviendrait pas chez les habitants. Nous choisissons de rester là et allons manger dans le centre de Sombor.

Publié dans Hongrie et Serbie 2009

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